L'Arte povera
En 1967, en Italie, Alighiero Boetti, Mario Merz, Jannis Kounellis, Luciano Fabro, Michelangelo Pistoletto, Giulio Paolini participeront à une exposition collective «Arte povera», qui donnera son nom au mouvement.
Les artistes de ce mouvement créent et explorent des modes d'expressions "éphèmères" (installations, performances, assemblages...) ou utilisent des matériaux utilisés dans la vie courante ou des «produits pauvres» : sable, chiffon, terre, bois, goudron, cordages, toile de jute, vêtements usés, etc.
Le discours de l'arte povera, à l'origine, se veut contestataire, anti-moderne, et réagit contre l’art riche de la société de consommation tel le Pop art. De même le mouvement Arte Povera (qui se fonde sur la conscience politique de l’artiste et une idée de la « pauvreté » de l’art dans le sens d’une précarité nécessaire) s’est opposé directement à la sophistication volontairement froide et neutre du Minimalisme.
Artistes représentatifs :
Alighiero e Boetti, Pier Paolo Calzolari, Rossella Cosentino, Luciano Fabro, Lucio Fontana, Jannis Kounellis, Mario Merz, Marisa Merz, Piero Manzoni, Giulio Paolini, Pino Pascali, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto, Gilberto Zorio